Pour l'amour d'une renarde.

<HRP>Ces textes ne sont en aucun cas public d'un point de vue RP.</HRP>

Citation :

Ma douce Renarde,

J'ai peu de certitudes en ce moment dans ma vie ma renarde. Je crois que tu m'aimes, je n'ai pas de doutes. Mais en contrepartie... j'ai peur que tu ne m'aimes plus un jour prochain, que ce que je vais vivre finisse par miner tes sentiments ou bien que, tel un feu follet, tu disparaisses subitement de ma vie, soufflée par un vent inconnu. Je m'attache tellement à toi, à ce que tu me donnes, à ce que tu m'offres, tes mots, tes gestes, tout cet amour que tu me prodigues sans retenue, te donnant toute entière, si généreuse et si offerte. Comment me passer de nos moments de tendre complicité, ces moments où l'amour que nous éprouvons se concrétise en gestes et magnifie nos âmes. Tu es ma renarde, tu es ma drogue, tu es mon amour secret et magnifique... et j'ai tellement peur de te perdre.

Mon Elue me quitte. Elle part. Cet amour s'éteint doucement et un autre s'éveille dont je voudrais que jamais tu ne te sentes menacée. Comment te dire mon besoin d'une Elue quand je vois tes yeux si plein de tendresse. J'ai tellement peur de te blesser et que tu ne comprennes mon rêve.

J'ai parlé de toi à Fany. Elle est ma Nilianée et en ces temps troublés pour moi, elle est un repère comme tu en es un. Je t'aime ma Gyl, plus que tout au monde en ce moment. Je sens combien tu me donnes, combien tu me préserves, et je ne te remercierai jamais assez de tout ceci. En retour je te chéris, je te donne le meilleur de moi, je te traite comme l'Elue que tu ne saurais être, et ceci durera le temps que ça durera. Un jour j'ai perdu mon Elue, un jour je la remplacerai, si Elune le veut. Et un jour tu te lasseras de moi, de mon côté elfique qui me rendra à tes yeux si froid et détaché de la vie, si inaltérable alors que toi tu vivras les choses avec une intensité que je ne comprendrai pas.

Continueras-tu de m'aimer ma renarde ? Auras-tu toujours les yeux de l'amour pour ton Elfe quand nous nous retrouverons l'un l'autre ? Ne vas-tu pas rejeter ton loup aimant ? J'ai peur ma renarde, j'ai peur de l'avenir que je n'envisage pas sans toi à mes côtés.

J'ai tellement peur de te faire fuir quand, au contraire, j'aurais le plus besoin de toi. Je sais ce que tu éprouveras, car j'éprouverai sans doute la même chose en retour quand tu me présenteras ton Elu. Et je n'aurai rien à redire, et n'y redirai rien. Mon amour pour toi en sortira inchangé, augmenté peut-être. J'aurai envie d'effacer de ton coeur les prises de cet amour là, mais il n'en sera pas question, car la réciproque est indispensable, je ne veux pas d'un amour égoïste qui t'interdirait de vivre en dehors de moi. Je veux ton bonheur ma renarde, et je me blesse moi-même en te proposant ce qui, je l'anticipe, ne te conviendra pas. Tu vas te croire désaimée de cette seule proposition. Et pourtant... pourtant mes regards pour toi n'auront pas changé, pourtant mes gestes n'auront pour guide que l'immense tendresse que j'éprouve pour ma renarde, et comme seul maître que ton plaisir renouvellé.

Une graine est plantée au creux de ma poitrine. Elle s'appelle Gylianell. Elle se développe, jour après jour, laissant déjà poindre quelques feuilles encore pâles. Laissons nous une chance ma renarde, car ce qui se développe sous nos yeux en se nourrissant des sentiments intenses qui nous unissent, ne saurait faner sous prétexte que d'autres graines trouvent leur place au creux de nos coeurs. Et quand on y pense... n'y a-t-il pas déjà bien plus que quelques feuilles mais aussi une demi-douzaine de bourgeons tendres éclos ou prêts à éclore ?

Je t'aime ma renarde, je voudrais que cette graine devienne buisson couvert de fleurs immenses comme autant de perles symboles de l'amour que nous avons échangé, qu'il grandisse jour après jour, plus beau et plus fort, et que bientôt, fort de sa magnificence, il soit indesctructible, au delà des contingences quotidiennes, au delà de nos humeurs, au delà de nos autres engagements de coeur, inaltérable et sacré, avec la pureté de l'amour partagé, de la tendresse échangée, du bonheur d'être à deux, communion d'âmes et d'esprits

Je t'aime ma renarde, ne me quitte jamais.

Mon Elue t'acceptera, ou ne sera pas.
Elle n'en souffrira pas, ou ne sera pas.
Et tu ne souffriras pas non plus, ou mon coeur sera ruiné. Peut-être que son bonheur passera par quelques conditions... En ce cas, elles devront être librement consenties.

Car tu fais partie de moi comme, j'espère, je fais partie de toi.

Celui qui te chérit.
CrileLoup

Petite soeur à la voix douce,
Qui me taquine et qui me pousse,
Si spontanée, tu me fais rire,
Et je m'abreuve à tes sourires.

Avec toi rien n'est un ennui,
Quelques paroles et tombe la nuit.
Mais le plaisir toujours est là
De te serrer tout contre moi.

Ma douce renarde laisse moi te dire
Toute la douceur qui m'envahit,
Le bonheur d'être à tes côtés
T'entendre rire ou juste parler.

...

Et si par hasard le chagrin nous prend,
Sachons nous trouver, dire nos sentiments,
Et purger nos coeurs de tout désarroi :
Tel un frère de coeur, je suis là pour toi.

Gylianell,

Comme un beau papillon sur un pétale se pose,
Sans même le courber, à peine un souffle d'air,
Dans ma vie tu es née, douce comme une rose,
Nous avons échangé en marchant de concert.

Les routes, étrangement, paraissaient bien plus courtes,
Les étendues sauvages ne l'étaient plus autant,
Par un étrange effet de ta présence si douce,
Ce que j'appréhendais n'était plus effrayant.

Lentement, jour par jour, nous nous sommes construits,
Toi me montrant mille choses qui m'ont toutes aguerries
Moi calmant tes angoisses et ton coeur endeuillé
De pertes douloureuses et d'amours fracassés.

Nos secrets, un par un, nous exposions sans peur
Nimbés dans une confiance mutuelle qui grandissait.
Confidents insatiables, complices de toutes les heures
Un réconfort que rien ne trahirait jamais.

Ce tendre sentiment se révéla commun
Au détour de sourires, de regards ou de riens
Qui en s'accumulant construisaient du bonheur.
Ainsi es-tu devenue l'égérie de coeur.

Elle s'assit devant lui, alors qu'il avait l'air si malheureux. Elle le prit dans ses bras et entonna ses vers qu'elle n'avait écrit que pour elle... mais qu'elle lui offrait de tout coeur... Ecoute ma voix Loup... Ne pleure plus...ne souffre plus.


"Si tu as le don des mots au bout de tes doigts
Moi je n'ai que celui de l'amour au fond de ma voix
Et tous ses mots que tu me dessines sur le coeur
Je ne peut t'en rendre que la tendre douceur
......
Des moments de solitudes où je flanait dans le loitain
De ces instants où je ne voyais personne pour me confier
De ces douleurs que je ne pouvais montrer qu'au clair matin
De ses larmes que jamais je n'aurais cru pouvoir parler
......
Jaillisant de l'encre sombre qui parchemine le chemin
Des pales rayons de lune au battement d'ailes des papillons
Un tendre a qui sans crainte tendre la main
Un ami, un complice, un frere, un coeur qui bat a l'unisson
.....
Une main douce se pose sur mon épaule, je souhaite ta présence
Une voix douce m'apelle j'aime ta tendresse
Un sourire malicieux éclaire mes nuages je sent ta présence
un rire s'éléve et des bras m'emporte je sais ta tendresse
....."