Souvenir d'un pirate pour une prêtresse.

Durant un long moment,
Il reste silencieux sans bouger,
Examine lentement,
Un bout d'étoffe parfumé,
Puis il dit,
C'est comme ça c'est la vie,
Je n'ai pas à mourir je suis trop vieux pour ça,
On doit s'attendre au pire,
quand c'est bien fait, c'est bien fait, c'est bien fait...
Pour soi.

S'asseyant sur le lit,
Parcourant du regard la cabine,
Il n'y a plus rien ici,
Il y a juste une odeur de tombeline,
Puis il dit,
Voilà tout est fini,
L'interdit fut franchi,
Mais sacré nom de dieu,
Faut-il aimer la vie,
Ou la jeter, la jeter, la jeter, la jeter...
Au feu,
La jeter au feu,

Ses yeux roulent dans le noir,
Sans qu'il puis y changer quelque chose,
Les voix du désespoir en pitreries se métamorphosent,
Puis il dit,
Quelle erreur ai-je commis,
Vais-je finir à genoux,
Ou bien sur le tapis,
Une femme vous tiens debout,
Et un jour elle, un jour elle, un jour elle, un jour elle...
Elle vous scie,
Elle vous scie,

Plus tard fixant l'horizon,
Sous la fraîcheur d'un soir il repense,
A tout ce qui fut bon,
Venant d'elle ou de par sa présence,
Puis il dit,
J'en aurai bien repris,
Je le dis simplement,
Avec humilité,
Te suis reconnaissant,
Pour tout le temps, tout le temps, tout le temps...
Passé
Pour tout ce temps passé.

(Rendons à César ce qui est à César, le texte est tiré et modifié pour l'occasion d'une chanson de Stephan Eicher "Durant un long moment" )