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 Vérités multiples

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CrileLoup

CrileLoup


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MessageSujet: Vérités multiples   Vérités multiples EmptyMer 23 Nov à 12:14

Elle avait prononcé les paroles les plus dures qui soient, celles qui détruisent, celles qui attaquent les fondations. Elle savait y faire, elle était fine, intelligente. Même avinée, peut-être même plus encore grâce à ça, elle avait cette verve qui impose le silence.

Et, pire que tout, elle n'avait pas tort.

Elle n'avait pas raison non plus, elle exposait son point de vue sans plus chercher vraiment à comprendre, hurlant sa douleur en l'habillant de mots. Il la respectait pour ça, pour, finalement, cette forme de modération. Elle avait trouvé dans l'alcool la force de lui dire ce que, sans doute, elle n'aurait pas osé dire en temps normal, se renfermant sur sa douleur.

Au moins ce soir elle s'était exprimé, et même si elle avait cherché à tout casser autour d'eux et à réduire à peau de chagrin la beauté de ce qui les unissait, elle ne pouvait réussir. Il l'aimait comme une soeur et ce lien n'était ni discutable, ni destructible. Son aimée elle-même en reconnaissait la force et n'avait aucunement cherché à le remettre en question.

Ils ne seraient plus amants. C'est ça qui, pour elle, avait sonné comme un glas de leur relation. Ainsi donc c'était à ça qu'elle semblait réduire ce qui les unissait, considérant que sans celà, ils n'étaient plus rien ? Il ne parvenait pas à y croire. Elle avait été son amie, puis sa soeur de coeur. Et chemin faisant dans le secret de leurs âmes, ils s'étaient révélés et s'étaient aimés. Et le jour où ceci devait cesser, elle semblait considérer que plus rien ne comptait de leur passé, qu'il n'était pas possible de faire un pas en arrière sans devoir tout effacer.

Maudit alcool qui lui rendait le jugement si emporté, comment pouvait-elle penser ainsi ? Elle mettait ça sur le compte du fait qu'il soit Elfe, comme si çà le rendait incapable de comprendre la douleur ponctuelle induite par ce renoncement. Car c'était bien de celà qu'il s'agissait à ses yeux d'Elfe : un renoncement tellement relatif au regard de ce qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Que valait le fait de renoncer à des échanges de gestes quand les coeurs battent à l'unisson ?

Il avait beau jeu de penser ça, lui qui venait de fonder un amour nouveau et lumineux dont il escomptait faire quelque chose de beau et grand. Mais de son côté, elle n'était pas dépourvu d'amoureux non plus qui, croyait-il savoir, se languissait de sa présence. Elle lui avait dit, ce soir, comme sa perception était fausse, que son soit-disant amoureux n'en était plus un depuis quelques semaines. Elle l'avait même pratiquement accusé de n'avoir pas voulu le savoir...

Soir de chagrin. Et pourtant, au moment d'aller se coucher, elle ne l'avait pas repoussé, elle lui avait fait une place à ses côtés. Et il avait accepté, il l'avait serrée contre lui et elle s'était endormie comme si souvent, non pas en amante mais en complice. Sa petite soeur dérivait dans ses bras emportée par le sommeil, et il veilla un instant sur elle avant de rejoindre son foyer qui, désormais, n'était plus vide.

Pourquoi fallait-il que son bonheur intense d'avoir, peut-être, trouvée celle qu'il cherchait, soit terni par ce goût amer. Il ne perdrait pas sa renarde, il n'en était pas question. Quand bien même elle le fuierait, il ne pourrait reprendre la place qu'il lui avait accordée. Elle était d'abord et avant tout sa soeur de coeur, et elle le resterait, quitte à ce qu'il ne soit plus rien pour elle.

Ce n'est qu'en empruntant la passerelle qui desservait leur foyer que ces sombres pensées, enfin, se dissipèrent. La vision de son aimée endormie souriante dans la sécurité de leur demeure acheva de relativiser sa douleur. Oublieux des formules blessantes, il se résolut à ne penser qu'à l'Amour qu'il éprouvait pour ses proches. Cet Amour il le nourirrait, pour leur plus grand bénéfice, de l'union dont ce soir les bases avaient été jetées. Il les aimeraient, tous, à commencer par celle qu'il caressait amoureusement du regard, craignant de l'éveiller, celle qui était la source qui rendait tout possible.


Dernière édition par le Mer 23 Nov à 15:32, édité 1 fois
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Gylianell
La Renarde
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MessageSujet: Re: Vérités multiples   Vérités multiples EmptyMer 23 Nov à 13:51

Elle avait trop bu... ola! beaucoup trop!
Mahel avait dit... que cela faisait du bien. Il avait raison... Elle avait rit ce soir... cela n'arrivait pas souvent. Elle s'était confiée. Cela n'arrivait jamais. Elle se sentait un peu plus légére. Elle avait moins envie de se tuer.

Depuis un moment maintenant... depuis qu'il l'appelait sur le cristal avec sa voix angoissée.... elle avait decidée de ne plus vivre. Arconde... son vieux complice de combat et de folie avait répondu présent.

"Emmene moi.
- Où ma belle?
- Où tu veux... je veux oublier."
Il l'avait emmené partout. Elle avait eu ce qu'elle voulait. Elle avait oublié pendant quelques minutes qu'elle était seule a présent. Et puis... ce dragon la....
Elle avait eu peur. Vraiment trés peur. Elle pris son cristal. Mahel lui cria dessus. Cela la fit sourire. Lui fit du bien
Lui redonna son courage.

Le dragon ne fit pas un pli. Elle manqua de peu de laisser sa frele constitution sur place mais elle réussit a s'en sortir.

Toute fière et heureuse, elle s'offrit un soir de repos. La voix du Loup retentit sur le cristal suivi par cette voix feminine qui lui faisait si mal....
Elle ralentit son pas...


"Mahel... finalement je pense que je vais retourner combattre."
Il avait insistait. Elle s'était inclinée.

Et elle avait bu... jamais jamais autant.. tout était flou... tout était lointain... elle parlait sans s'arréter... Il l'écoutait. Il comprenait. Rien que pour cela, elle lui était reconnaissante.

Il était venu l'heure de rentrer. Elle était harassée. Les combats de la journée l'avait épuisée. Mahel veilla a ce qu'elle rentre bien chez elle. Il faudrait qu'elle trouve un moyen de le remercier.

Mais pas maitenant. Ses pas la portérent jusqu'a sa petite maison. Des qu'elle en franchit le seuil, des images du Loup la prirent au coeur. Elle le voyait comme tant de fois evoluer dans cet espace, elle entendait son rire se repercuter contre les parois, ses mains sur elle....
Non.
Elle ne pouvait dormir la. Et ne pouvait plus rester la. Elle ouvrit les tiroirs a la volée, ramassa ce qu'elle avait, peu de choses en verité. Elle en fit plusieurs baluchons et les posa a l'entrée.
Elle sortit sa belle robe blanche...Celle qu'il aimait tant. elle l'a mis lentement, appréciant le contact soyeux et partie pieds nus a ce Lac derrière chez elle.

Elle aimait la serenité de ce lieu...

Elle s'allonga dans l'herbe et mis sa cape sur elle. Ses yeux se perdirent dans le ciel. Quelques nuages aussi gris qu'elle se promenaient lentement.
Elle prit le temps de pleurer doucement. Se recroquevillant sous sa cape elle se fit toute petite. Miniscule chose seule et sans personne.
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Gylianell
La Renarde
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MessageSujet: Re: Vérités multiples   Vérités multiples EmptyMer 23 Nov à 14:14

Il était venu la...jusqu'ici.
Elle le sentit, le ressentit avant même de le voir. Son coeur se serra avant même de l'entendre. Son sang se ralentit et son souffle s'épaissit avant même qu'il parle.

Il la regardait rayonnant de bonheur. Non...non... va t'en.... Il voulait lui parler... il disait plein de chose mais les mots glissaient sur elle. Elle ne voulait pas entendre ce qu'il avait dire...non Loup tais toi... je t'en supplie. Je sais j'ai compris...

Mais il n'avait pas entendu ses appels muets de detresse il avait voulu parler. Elle se decida a partir. Il la voulait contre elle, la serrait contre lui comme avant. Pourquoi... pour se donner bonne conscience? avoir l'impression de ne pas faire de mal?
La rage monta en elle lentement, le desespoir la laissant vide de reaction. Les mots de sa douleur trouvèrent seuls leurs cibles. Comment faisait il pour oublier si facilement... les "je t'aime", et tout cet amour absolu qu'il lui avait donné!!!

C'était trop injuste. Le souffle lui manquait, les larmes brulaient ses yeux. Il lui prenait une part d'elle et elle devait être heureuse pour lui. Qu'avait elle donc de si mal pour être tellement imparfaite... Qu'avait elle commis, Ô Grands dieux, pour qu'il la rejette...

Il se mit a parler de Taysir... Comment faisait il pour être aveugle a ce point! Elle ne se retint plus. Il ne prenait pas garde a elle. Elle s'en remettrait. NON.

Il refusait de comprendre qu'elle ne s'en remettrait jamais vraiment. Qu'elle avait mal. Vraiment trop mal. Qu'elle avait voulu lui offrir sa vie... ce sacrifice que les femmes ne font qu'une seule fois de tout leur être.

Sa fureur tomba tout a coup. Les mots étaient sorti d'elle.
Il était la, la tête dans les mains, a ne plus bouger a subir ce qu'elle disait.
Elle inspira. D'elle même elle venait de conclure leur histoire. Elle dit les mots, les phrases qui scellent les histoires et les coeurs.

" je vais me coucher Loup. Viens si tu veux."
Il la suivit. Sans un mot, elle entra dans cette maison qui n'était déjà plus la sienne, elle se dirigea vers le lit où elle n'aimerait plus jamais.
Elle lui fit signe d'entrer. Il attendait toujours l'autorisation d'entrer dans un foyer. Mais celui ci n'était déjà plus le sien.
Il vient prés d'elle. Elle lui souhaita bonne nuit. Ses souffrances avait fini de l'achever. Elle ne ressentait plus rien. Le sommeil l'assoma.






Au petit matin, elle s'éveilla seule.
Il n'était pas la. Tant mieux. Elle prit ses affaires. La banque les garderait le temps necessaire. Elle n'avait plus de foyer.
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