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 Matin tropical

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Aelwenn

Aelwenn


Nombre de messages : 124
Localisation : Elune me souffle ma voie.
Date d'inscription : 13/09/2005

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MessageSujet: Matin tropical   Matin tropical EmptyMar 16 Jan à 19:27

Haut Office aux Missionnés de Darnassus a écrit:

Dame Aelwenn,

Sur requête de notre haute-prêtresse Tyrande Whisperwind chérie d'Elune, et par la voix de sa représentante déléguée la grande prêtresse A'moora, vous êtes priée de vous présenter au plus vite auprès de la prêtresse Amara qui vous fera part de décisions importantes vous concernant.

En vous souhaitant une prompte réception et que les grâces d'Elune vous accompagnent, recevez l'assurance bienveillante bénédiction.

p/o A'moora



- "Ah ça !" lâcha Aelwenn malgré elle sous l'effet de la surprise.

L'émissaire de l'ambassade de Baie-du-Butin n'avait pas tardé. A peine le soleil plongeait-il sous l'horizon après la pluie du soir qu'il s'était hâté de transmettre la missive qu'il venait de recevoir. Les deux Elfettes avaient maugréé, croyant à une autre plaisanterie, mais l'insistance avait décidé Aelwenn à quitter la douceur du lit pour aller voir ce qui se passait.

- "C'quoi ?" ronchonna Dylinrae, mal réveillée.
- "Rien ma chérie, dors, rien d'urgent" mentit la jeune prêtresse autant à son élue qu'à elle-même. Des mois qu'elle attendait une convocation. Elle n'allait certainement pas se retourner la tête pour se précipiter au devant d'une autorité qui l'ignorait superbement, le petit doigt sur la couture de la robe. En souplesse elle se glissa de nouveau sous la moustiquaire en coinçant sa fine robe de chambre entre ses chevilles, bien décidée à prendre tout son temps. Et comme pour mieux marquer sa rebellion, elle vint caler sa tête sur l'épaule de sa Dyli qui l'accueillit avec un bisou ensommeillé sur le front.

En fait elle n'avait plus du tout envie de dormir. La nouvelle l'avait quand même plus ébranlée qu'elle n'avait voulu se l'admettre au début, si bien que pour ne pas trop amputer le sommeil de son élue, elle se décida à se lever pour oeuvrer en silence.

Une fois lavée et habillée, elle envisagea quelques tâches ménagères mais aucune n'étant aussi clairement compatible avec le sommeil de la guerrière que la cuisine d'un petit déjeuner particulièrement soigné. De plus, chose non négligeable, elle avait bien besoin de se faire pardonner son petit mouvement d'humeur d'hier soir. Qu'est-ce qui lui avait pris ? A peine avait-elle entendu la voix de l'autre que son sang n'avait fait qu'un tour. Paralysée comme une cruche à l'entrée de chez Bruuk, elle s'était trouvée comme une gamine devant Mahel qui, fort heureusement, était occupé à ses propres affaires et n'avait guère le temps de s'intéresser à ses petits malheurs.

Tout en écrasant la chair de coco dans le lait chaud, elle ne put s'empêcher de sourire. Il fallait quand même que ça aille sacrément bien entre elle pour qu'elle puisse se permettre ces petits jeux d'humeur. Déjà elle sentait revenir sa gaieté naturelle, peut-être sous l'effet de l'odeur de la boisson en préparation. Une pincée de vanille et une cuillère de semoule de cacao plus tard, les deux bols étaient prêts, encore fumants. Soigneusement elle vérifia : les deux demi-noix évidées débordaient de parts de goyave bien juteuses, de quartiers d'orange et de rondelles de bananes ; la tranche fine de pain de farine de palmier, la noix de beurre de cacahuètes et les confitures de baies lunaires... deux couteaux, deux serviettes, il était temps d'y aller. De toutes façons il était presque l'heure. Ah non, dernier détail : une fleur de feu dans un solifore qu'elle avait trouvé l'avant-veille à l'hôtel de ventes avec un lot de feuillerêves et un petit haut "à l'impériale" à vil prix. Elle avait craqué.

- "Ma chérie ?" chantonna la prêtresse en s'approchant du chevet de son aimée le plateau à la main.
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