Arthémìs

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 22/02/2006

Mon nom est Arthémìs, Je suis né a Menethil et j’y ai passé la plus grande partie de mon enfance avec mes parents. Fils de marchands j’ai eu une éducation stricte, et je n’ai manqué de rien. Mes parents m’aiment, et ils ont toujours été la pour moi.
Rien n’excuse le fait que je sois un voleur…
Je vole pour le défi, je vole par jeu. J’adore ce moment ou je sais que je pourrait me faire prendre et ou la peur me prend aux tripes. Je vole par plaisir, c'est comme ça et je n'en ai pas honte...

Menethil, on en a vite fait le tour, puis il n’y a pas grand-chose à y faire, alors dès que j’ai pu, je suis parti à l’aventure. Mes pas me menèrent a une ville qui m’avait toujours fasciné : Baie-du-Butin.
N’ayant pas grand-chose en poche je me suis servi dans celles des autres. A Menethil c’était facile, les gens ne faisaient pas attention, à la Baie par contre c’était une autre affaire. On m’a prit la main dans le sac, en pleine taverne à peine trois jours après mon arrivée.
L’homme qui m’avait surpris en train de voler sa bourse n’avais pas l’air ravi, il sorti de suites ses deux épées de leur fourreaux, je n’ai pas eu d’autres alternative que fuir, enfin tenter... Moi qui me trouvais agile et rapide, j’étais tombé sur mon maître. Pourtant, j’y avais mis du cœur, me servant du bar pour m’aggriper a un filet de pêche accroché au mur, escalader en vitesse et sortir par le haut, l’idée n’était pas mauvaise… Par contre lui, m’attendait déjà en haut…

« T’as des dispositions gamin, mais t’es pas assez rapide… "

Gamin ? J’avais quand même seize ans, j’étais presque un homme ! En l’occurrence avec une lame sous la gorge, j’ai préféré ne pas faire le fier et attendre qu’il décide de mon sort.

« J’trimballe jamais trop d’or sur moi ptit gars. T’allais en faire quoi ? ‘Tention c’est p’tet la question la plus importante de ta vie… »
« Manger… » Quand on à seize ans et qu’on risque de se faire trancher la gorge, on avoue sans réfléchir... Cette fois la, j'avais vraiment faim et je me disais que si je m'en sortais en seul morceau mon prochain repas serait le meilleur de toute ma vie.

L’homme baissa sa lame et me sourit.

« Si t’as tellement faim… Viens me voir demain sur l’Ecumeur Sombre. J’ai p’tet du boulot pour toi »

…

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 22/02/2006

L’Ecumeur Sombre. Ce bateau pirate abrite les corsaires les plus détestés de toute la côte…
Si la majorité des pirates s’en prennent aux navires marchands, les corsaires de l’Ecumeur sombre attaquaient les autres pirates. Il avaient la réputation de tuer sans poser de question quiconque leur tenaient tête et on racontait qu’ils se battaient avec une grâce et un style qu’on ne trouvait nulle part ailleurs. Admirés par certains, détesté par d’autres, redouté par tous, c’était des assassins et moi, Arthémìs, petit voleur qui n’a jamais levé la main sur personne, j’allais monter à bord.

Le lendemain a l’aube, je montais sur le bateau. Le capitaine, avec qui j’avais eu des démelés la veilles, eut l’air satisfait de me voir. Il me fit visiter le bateau et me présenta à l’équipage.
Leur maître d’armes, un elfe nommé Tharis. Le neveu du capitaine, Salazare. Basile le cuistot et tous les autres. Je me rendit compte pendant la visite que le bateau leva l’ancre et prit le large, mais sans trop savoir pourquoi, je suis resté a bord bien conscient que je ne risquais pas de revenir pendant des semaines, voir des mois, voir pas du tout.

...

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 22/02/2006

Huit ans plus tard je rentre à Menethil. Beaucoup de choses on changé. Moi, j’ai changé. Mais certaines choses ne peuvent être altérées. J’aime toujours autant mes parents et ils me le rendent bien. Je passe presque une année entière a Menethil, mais mon père se fait vieux. Je décide donc de repartir. Cette fois je resterais à terre et l’argent que je gagnerais, une grosse partie repartira pour mes parents à Menethil.
Aimant plus que tout la sensation de liberté, je décide de me mettre a mon compte comme mercenaire au service de l’Alliance. J’accepte des petits boulots par-ci par-la. Rien de bien terrible et je travaille seul.

Un jour a la Marche de l’Ouest on me demande nettoyer un camp de Gnolls. Ca paie, j’accepte, travaille facile, on m’a apprit à donner la mort.
Je localise l’endroit, je choisi ma première victime et décide de passer a l’acte après avoir enfilé mon masque. Je me fond dans les ombres et sort mes lames…

Sans Manières,
J’arrive par derrière,

Sans pudeur,
Il crie de douleur,

Sans le son,
Je frappe au poumon

Sans erreur,
J’achève en plein cœur,

Il s’effondre mais les gnolls ont l’ouie fine les autres m’avaient repérés… Qu’est ce qui les a retenus ? Concentré sur mon adversaire, je ne l’avais pas vue, j’avais juste entendu.

Une femme en armure, était en train de les arroser a coup de fusils. Les gnols durent attendre qu’elle soit a court de munition pour lancer l’assaut plus franchement et je me suis retrouvé prit entre deux feux les Gnolls d’un coté la guerrière de l’autre. Il était clair que ça allait mal tourner. A ma grande surprise elle arriva à ma hauteur avant eux, vive comme l’éclair et hurlant comme une furie elle les frappât de toutes ses forces avec sa lourde épée. Je réagis immédiatement en me glissant dans leur dos pour les frapper à mon tour du mieux que je pouvais histoire d’en finir vite.

Au bout d’un moment il ne reste plus que nous. Eprouvé par cette bataille je m’assieds un instant et retire mon masque pour saluer ma bienfaitrice inattendue.

Cette fille m’a troublé. Elle me regarde d’un air étrange et je me dis : Comment une jeune femme si belle, si simple et a la voix si douce pouvait dégager une telle violence l’espace d’un instant ?

A peine avait-elle reprit son souffle et après une conversation trop courte, elle reprit son épée et son chemin. Je l’ai regarder s’éloigner… Elle s’appelle Kyllen et confirme une chose dont j’ai toujours été persuadé : La douceur est la première force parmi celles qui se voient.

(J'adore ta petite chanson ^^)

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 22/02/2006

Dans les méandres fermées de cette chambre,
Je ne demande rien d'autres que de me rendre,
A tous ces jeux qui s'excuseraient sous-peu,
De n'être que deux êtres à genoux face aux cieux,

Il n'y aura pas de problemes,
Ca serai comme se mettre en scène,
Ton cavalier, ton garde, ton fou,
les pieds les poings liès sans peine,
Je serai gentil comme tout,

Jouer les grand frères, les mâles en tranches horaires,
Pas d'auréoles pour nous ni de haine sous éther,
juste un élan, deux amants confidents,
Te toucher et pouvoir partir pieds en avants,

Il n'y aura pas de problemes,
Ca serai comme se mettre en scène,
Ton cavalier, ton garde, ton fou,
les pieds les cimentés dans la plaine,
Je serai gentil comme tout,
Pour tout ce qui semblerai,
Etre à nous,
Pour tout ce qui semblerai,
Etre à nous...

J'ai osé lui chanter la chanson que j'avais écrit la veille. je n'ai pas eu le courage de lui dire que je l'avais écrit pour elle. J'ai passé une des meilleures soirée de ma vie avec elle dans cette barque a Astranaar. Je crois que je lui plait, enfin j'espère. A Astranaar il fait frais et elle m'a demandé de dormir aupres d'elle. Je n'ai jamais dormi avec une femme. Sur le moment j'ai failli m'évanouir, mais elle avait l'air aussi genée que moi, j'ai donc joué au type sur de lui. Elle s'est mise contre moi et s'est callée dans mes bras, ça m'a fait tout drôle, au début j'était paralysé, mon bras s'est d'ailleurs endormi, mais apres un bon moment, et apres avoir réussi à bouger un peu, j'ai trouvé ça... Je ne trouves pas le terme qui convient, mais j'espère qu'elle aura souvent froid.